lundi 13 juin 2011

Insidious

2011

De James Wan

Avec Patrick Wilson, rose Byrn, Ty Simpkins

Découvert en avant première pendant le festival Hallucinations collectives(1) (les gars vous remettez ça quand vous voulez et compter sur moi pour faire le buzz). C'est le retour attendu de James Wan, vous savez le petit génie qui a l’âge de 27 ans créa la franchise la plus rentable et culte de la dernière décennie : Saw. L’instigateur révolutionnaire d’un genre continu depuis Death Sentence et Dead Silence sa revisite du cinéma qu’on aime.


Détournant habilement les poncifs et respectant ses classiques James Wan apporte « insidieusement » un certain renouveau dans le film de maison hantée. Impeccable, surtout dans la peinture d’un climat familiale plausible, James Wan, servis par d’excellents acteurs parvient réellement à rendre son film effrayant.Cerise sur le gâteau, un soupçon d’originalité, ajoute à Insidious son statut d’œuvre unique dans un genre que l’on croyait éculé.

Josh, son épouse et leurs trois enfants viennent tout juste d’emménager dans leur nouvelle maison, lorsque l'aîné tombe dans un coma inexpliqué. Peu de temps après, une succession de phénomènes paranormaux commencent à faire leurs apparitions. Après avoir épuisé tous les scénarios de la science moderne, le couple se résigne à déménager. Mais la nouvelle demeure subit les mêmes assauts. Un médium leur révèle alors que ce n’est pas la maison qui est hantée, mais leur fils. L’âme de celui-ci se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans une dimension astrale. Pour le sauver, Josh va devoir lui aussi quitter son corps et s'aventurer dans l'au-delà...

Insidious est une déclaration d’amour au cinéma de genre, le générique d’ouverture avec ses typos criardes « à l’ancienne », n’est pas sans nous rappeler tout un cinéma des années 80-90, lorsqu’adolescent je découvrais en VHS les Evil Dead et consorts.

D’une maitrise absolue, on peut dire de James Wan, qu’il sait jouer avec nos nerfs, notamment aux travers des pics de stress parfaitement maîtrisés (dont une séance de spiritisme puissamment iconographique) et une imagination de génie : quitter son corps astral pour visiter les tourments des morts.

Sortie dans les salles mercredi 15 juin.



(1) Allez les encourager ici : Hallucinations Collectives


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